Les réflexes archaïques
Il ne sait pas s’asseoir comme il faut sur sa chaise
Il ne tient pas en place, il bouge tout le temps
Il n’arrive pas à faire ses lacets, à rattraper une balle
On a beau lui répéter les tables de multiplication, ça ne rentre pas !
Qu’est ce qu’il est maladroit !
Il écrit très mal !
Il saute des mots quand il lit !
Si je lui demande de se tenir droite, je vois bien qu’elle se force, que ce n’est pas naturel ! D’ailleurs, elle ne peut pas tenir longtemps !
Il a peur du noir
A son âge, il fait encore pipi au lit
Une nouvelle approche pour lever les blocages
Les réflexes sont des mouvements automatiques involontaires qui apparaissent pendant la vie fœtale. A la naissance, le nouveau-né n’a pas terminé la maturation de son système nerveux. Les mouvements qu’il effectue sont en partie des automatismes, des réflexes innés qui lui permettent de s’adapter à son environnement.
Les réflexes archaïques forment une base pour la construction de nos comportements, de notre maintien postural, de nos émotions, de nos sensations, de notre réussite.
Chaque réflexe met en place des réactions instinctives qui sont la base des apprentissages.
La non-intégration d’un réflexe provoque une sorte de « parasitage » dans notre corps et notre cerveau.
Cognitif:
– Troubles de l’attention
– Troubles Dys
– Mémorisation
– Langage
– Ecriture, lecture
Corporel:
– Coordination
– Posture
– Douleurs dorsales
– Motricité
– Vitalité
Emotionnel:
– Joie de vivre
– Confiance en soi
– Hypersensible
– Insécurité
–
L’individu doit mettre en place des stratégies compensatoires pour contrôler consciemment son réflexe (le surmonter).
Cela demande un effort constant mobilisateur d’attention et d’énergie ; attention et énergie qui ne sont dès lors plus disponibles pour d’autres tâches….
Un réflexe non intégré surcharge le système nerveux et réduit les capacités d’apprentissage.
L’apprentissage peut devenir source de stress, et sous stress les réflexes deviennent encore plus difficiles à contrôler ! C’est un véritable cercle vicieux…